En France un féminicide a lieu tous les 3 jours.
Depuis le 1er janvier 2019, 64 femmes ont été assassinées par leur conjoint ou ex-conjoint et toutes les 6,3 minutes en France, une femme est victime de viol.
Ces crimes sont trop souvent réduits par notre société à la notion de « crime passionnel », ce qui est à minima de l’ignorance, au pire un profond mépris pour les victimes et la notion d’amour.
Alors qu’un mouvement de libération de la parole des femmes semble avoir émergé, on ne peut que constater que cela n’a eu que peu de conséquences sur le nombre de violences subies par les femmes. Il est d’ailleurs unanimement reconnu que ces chiffres sont sous-estimés car ils ne comprennent pas le nombre de crimes non reportés, ni le nombre de « survivantes », parfois dans un état critique.
Mais passé le constat, il est nécessaire d’agir. Pour changer cette situation, c’est une révolution culturelle que nous devons lancer. Et cela commence au quotidien, dans les espaces publics, sur le lieu de travail, à l’école.
Plus que jamais nous devons être intraitables sur ces questions, afin de s’assurer que la peur change de camp. Les « victimes » doivent avoir des lieux d’écoute et savoir qu’elles n’ont pas à subir une omerta qui est encore malheureusement trop présente dans notre société.
Le groupe Ardèche à gauche souhaite s’impliquer dans la lutte contre toutes les discriminations et particulièrement celles faites aux femmes. Dans ce cadre nous allons observer comment chaque euro de la collectivité permet de créer plus d’égalité. C’est pourquoi avec l’ensemble de nos partenaires nous soutenons les structures institutionnelles et associatives qui accompagnent les femmes victimes de violences pour la défense de leurs droits, leur accueil et leur hébergement.
En interne, l’exécutif départemental, avec les services de la collectivité ont travaillé sur un plan de lutte contre le harcèlement au travail qui inclut évidemment le harcèlement sexuel, afin de protéger les agents.
Au travers de ces différentes actions, nous souhaitons, avec l’ensemble de nos partenaires, qu’ils soient institutionnels, privés, publics ou associatifs, contribuer à un mouvement profond qui fera durablement changer les mentalités.
La transition commence par-là.
Contact :
Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF07)
Aubenas, CIDFF07 au Pôle des Services des Oliviers, 30 avenue de Zelzate 04.75.93.31.70
Annonay, CIDFF07 12 rue Saint Prix Barou 04.75.67.62.39
3919, numéro national anonyme et gratuit – Stop-violences-femmes.gouv.fr
Martine FINIELS
Vice-Présidente en charge de la santé, de l’autonomie des seniors et des personnes en situation de handicap